Un renard qui se prend d’affection pour les poussins qu’il voulait dévorer, un chien paresseux, des poules « de l’enfer », un grand méchant loup, un cochon jardinier et nous voilà embarqués dans une histoire loufoque et tendre au milieu de personnages improbables.
Le dessin est vif et expressif, l’absence de cases et de bulles renforcent la fluidité de la narration. Derrière les gags se profile une morale sympathique qui montre que l’on peut échapper au déterminisme biologique et social, que l’on peut choisir d’être qui l’on veut.
Ainsi, le renard, à défaut de devenir le grand prédateur qu’il pense devoir être, se transforme en un formidable papa poule.