Suite autobiographique d'Une enfance bretonne, Un Breton à Paris couvre les années 1948-1958, quand Charles Le Quintrec, jeune poète breton, rejoint sa sœur Marie-Jo à Paris, rue Saint-Joseph dans le Sentier, où il va vivre dans un placard galetas des années de misère, que la fée Poésie illumine. Le Quintrec est obligé de trouver un travail pour survivre et payer sa soupente, devient employé de banque le jour, poète et arpenteur de Paris la nuit.
Ses amis dans le désordre sont Jean Laugier, Alain Bosquet, Robert Sabatier, Jean Markale, Maurice Fombeure qui l'introduit chez Lipp ; ses dieux s'appellent Apollinaire, Verlaine, Michaux ; ses muses ont pour noms Jacqueline et Jeannette qui lui font une place dans leur lit avant qu'il ne rencontre Violette, la femme de sa vie.
Et bien sûr il y a cette foi du charbonnier, comme il la nomme lui-même, qu'il chante en barde lyrique, qui l'entraîne à Notre Dame des Victoires, église qu'il a élue entre toutes pour exprimer son amour de la vie et de la poésie et ses difficultés à concilier le quotidien d'un rond de cuir désargenté et ses ambitions littéraires.
Evocation d'un Paris populaire riche et vivant, celui du Sentier et des Grands Boulevards, autant qu'une évocation du milieu littéraire parisien des années 50 où la Bretagne est pourtant extrêmement présente.
Lorsqu'il débarque en 1948 à Paris, le jeune Charles Le Quintrec n'a pour bagage que ses illusions, ses espérances et l'amour de sa terre natale, la Bretagne.
Rue Saint Joseph, dans le Sentier, une autre vie l'attend, entre misère et bohème. Employé de banque le jour, le jeune homme arpente et découvre Paris la nuit. Il y croise Hervé Bazin, Robert Sabatier ou Maurice Fombeure. Ses dieux s'appellent Chateaubriand, Villon, Verlaine, Apollinaire et Michaux. Comme eux, il a l'âme d'un poète. Puis il y a ses muses, Jacqueline, jeannette et bientôt Violette. Loin de l'existence si simple qu'il a connue, le jeune homme s'émerveille des lumières prometteuses de la ville...
Après Une enfance bretonne qui évoquait la Bretagne paysanne des années trente, Charles Le Quintrec ressuscite le Paris populaire et littéraire de sa jeunesse et brosse l'émouvant portrait d'un écrivain qui croyait en l'avenir, la littérature et l'amitié.