A Catane, le commandant Salvatore Piracci travaille à la surveillance des frontières maritimes. Gardien de la citadelle Europe depuis vingt ans, il sillonne la mer, de la Sicile à la petite île de Lampedusa, pour intercepter les bateaux chargés d'émigrés clandestins qui ont tenté la grande aventure en sacrifiant toute leur misérable fortuneà en sacrifiant parfois leur vie, car il n'est pas rare que les embarcations que la frégate du commandant accoste soient devenues des tombeaux flottants, abandonnés par les équipages qui ont promis un passage sûr et se sont sauvés à la faveur de la nuit, laissant hommes, femmes et enfants livrés à la plus abominable des dérives. Un jour, c'est justement une survivante de l'un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant Salvatore Piracci, et cette rencontre va bouleverser sa vie. Touché par l'histoire qu'elle lui raconte, il se laisse peu à peu gagner par le doute, par la compassion, par l'humanitéà et entreprend un grand voyage.
Un coup de fil depuis une station-service, et puis plus rien : Peter, le mari de Laura, parti dans le sud de la France, a disparu sans laisser de traces. Restée seule à Francfort, Laura s'inquiète, panique et enquête. Elle découvre alors que son mari n'était pas celui qu'elle croyait : des dettes, une double vie, une maîtresse... Tout laisse croire qu'il a pu choisir de disparaître, l'abandonnant avec sa petite fille. Bien décidée à le retrouver, Laura descend dans le village près de Cassis où Peter devait se rendre. Mais un tueur en série rôde dans les environs, un tueur dont les liens avec Peter sont des plus mystérieux... Le suspense mené de main de maître, le cadre à la fois idyllique et oppressant d'une Provence qui échappe aux clichés, la force des personnages, tout contribue à faire d'Illusions mortelles un grand Charlotte Link.