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"Tout le monde l'aimait. Si vous l'aviez connu, vous aussi vous l'auriez aimé." Après l'enterrement de Billy Linch, ses amis et sa famille se réunissent dans un bar du Bronx pour évoquer les bons moments passés ensemble. Ils redécouvrent le plaisir de boire un verre alors que l'alcool était devenu un vrai problème dans la vie de Billy. Sa veuve, Maeve, est là. Elle a toujours veillé sur Billy et chacun admire son courage. Mais personne ne peut évoquer Billy sans penser à cette jeune jeune Irlandaise. Car un été, à Long Island, il y a si longtemps, il est tombé éperdument amoureux de la jeune Eva. Il voulait l'épouser, elle est retournée en Irlande. Malgré sa promesse, elle n'est jamais revenue. Dennis, le cousin de Billy, n'a pas osé avouer la vérité. Il a préféré lui dire qu'elle était morte d'une pneumonie. Ce sera à la fille de Dennis de découvrir cette vérité et de révéler à chacun combien cet amour perdu les a tous liés au-delà de ce qu'is pouvaient même imaginer.

" La devise de mes parents était de ne jamais faire les choses à moitié, surtout si ça concernait leur fils unique. La preuve : quand ils m'offraient une place de bateau, c'était sur le Titanic. En fait, il faut dire la Titanic, car en anglais les navires sont du genre féminin, les navires sont des femmes. " Patrick Besson livre sa version du plus célèbre des naufrages : et si les femmes étaient aussi à l'origine du funeste destin du transatlantique ?

Une fois par an, l'amour est au rendez-vous. Chaque 27 mai au crépuscule, un homme et une femme se retrouvent dans le square d'une petite ville non loin de New York. Tous les ans, ils fêtent leur rencontre, après s'être juré l'un à l'autre de rester fidèles à leur passion de jeunesse. Une passion brûlante et secrète qui pourtant les sépare depuis si longtemps... Au-delà des espoirs et des illusions de l'amour fou, ce roman nous entraîne, entre Paris, Londres et Florence, dans un voyage à travers le temps et les sentiments.

La vie de Pauline Bonaparte, soeur de Napoléon, dont on dit qu'elle était la plus belle femme de son temps et qui, faute de pouvoir aimer d'amour son frère, se lance très jeune dans la valse des amants.

1643, Paris. Ses bruits et ses embarras, ses petits métiers et ses hommes en armes, ses amours et ses intrigues, ses coups de colère et ses fourberies. Un accident et les destins d'Agathe et Nicolas basculent. Le chevalier perd son sang tandis que la jeune femme, nièce d'un apothicaire, s'éprend de lui. Qui sont-ils l'un pour l'autre ? Un destin commun peut-il réunir ce bretteur redoutable et cette impétueuse rousse, devenue la survivante d'une grande dame de la cour férue de cabales ? Comment se retrouver et s'aimer dans un palais du Louvre où chacun conspire contre Mazarin, où bruissent les plus folles rumeurs, ou se conjuguent les délices des grandes fêtes et les morsures de la vanité ? Complots et complicités, regards de feu et poisons, Agathe et Nicolas peuvent-ils échapper au pire ? Epique, foisonnant, au coeur d'un Paris méconnu où se côtoient vinaigriers et marchands d'orviétan, coupeurs de bourses et aristocrates nonchalants. Pour l'amour de Mazarin emporte dans un torrent de rebondissements. Situé au temps de la Belle Régence, quand Anne d'Autriche, l'Espagnole devenue la plus française des reines, choisit un Italien pour gouverner le pays, riche de personnages vrais et truculents - la duchesse de Chevreuse, belle et redoutable, Marie de Montbazon au tempérament sanguin, le gourmet Raguenau, l'étrange père Carré et le jeune Molière -, ce roman invite à tous les voyages, ceux en terre d'aventures comme en pays de passion.

" Durant les premiers mois à Bazens, dans le sud-ouest de la France, nos idées étaient empreintes de la même mélancolie, et le Maroc accaparait toutes nos pensées. Nous croyions qu'il était possible de garder un pied de chaque côté de la Méditerranée. L'imagination tenait un rôle majeur dans mon raisonnement et ma compréhension des choses. C'était bien pire que si nous avions été des sourds-muets. Mais depuis notre installation à Nérac, la vie était enfin lancée sur de bons rails. Le destin de chacun commençait à prendre sa couleur propre, et l'on s'affranchissait de la paranoïa qui nous avait servi de refuge confortable. Même si la confiance était encore teintée de crainte, la greffe semblait bel et bien prendre. Nous poussions le mimétisme jusqu'à prendre l'accent gascon...
La France a résolu pour nous plus de problèmes qu'elle n'en a soulevés. Quelqu'un qui vous ressemble, c'est ma réponse sincère à la question que la vie m'a posée très tôt : comment être français pour la vie tout en étant marocain pour l'éternité ? "
Quelqu'un qui vous ressemble témoigne, par sa verve, sa fraîcheur, sa lucidité, de belles qualités de plume et de cœur.

Douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire. parcourus d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul
à Xian (Chine), en longeant l'ancienne Route de la Soie. Bernard Ollivier, sexagénaire têtu, aura cheminé pendant quatre ans, essentiellement à la belle saison. Car sa route, qui franchit les hauts cols d'Anatolie et du Pamir, est impraticable l'hiver. Le livre qu'il en rapporte (en trois épisodes: Longue marche, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), accueilli par une critique médusée, n'est en rien l'évocation d'un exploit simplement le récit émerveillé d'un voyageur qui va de rencontre en rencontre, ne cesse de se demander pourquoi il marche... et constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.

Une chronique provençale dont les héros - trois générations de boulangers - conquièrent au sein de la vie quotidienne une auréole tragique. Le foyer y prend la couleur des teintes de l'enfer. Un parfum de garrigue et de pinède monte à la tête, tandis que se construisent des vies qui sont menacées comme des " châteaux de cartes ". Ce roman - et ses personnages, si vrais - semble situé dans l'éternité, celle de l'homme qui tente d'arracher quelques parcelles de bonheur à sa condition humaine. On reconnaît dans Châteaux de cartes, la plume alerte et l'humanité profonde de Marie Mauron, qui ont fait d'elle l'un des meilleurs conteurs de sa génération.

Dans le Midi, au milieu d'un nulle part marécageux vit La Tèque, entouré de poules et de chiens. Ni l'école ni les femmes ne lui ont jamais réussi. Depuis la mort de son père et la transformation de sa mère en épouvantail suivie de sa disparition, La Tèque "se donne tout entier au temps". Lorsque ses rêves ne sont pas aspirés par la cheminée, on peut y distinguer comme une obsession le souvenir de la mère, amoureuse d'hommes et de réfrigérateurs. Un jour, une femme apparaît à la porteà Sauvage et aride comme la région qu'elle dévoile, la langue d'Adeline Yzac s'allie à ses talents de conteuse dans ce roman rare, rude et tendre.

" Alexandre et Hephestion. Je n'arrive plus à les départager. Mes désirs se sont dédoublés. J'aime et je souffre deux fois. Lorsque, certains soirs, j'attends Alexandre en vain, ma couche est deux fois plus vide, mes draps deux fois déserts, mon corps deux fois bafoué. "
A dix-sept ans, Roxane, fille d'Oxyarthés, Grand du royaume de Perse, devient la reine d'un empire en épousant Alexandre. Dès le premier regard, un amour naissant, déjà vivace, l'attache contre son gré à cet étranger dont elle pressent les colères, les joies, la soif de découverte. Le doute vient avec Hephestion. Entre Alexandre et lui existe un lien bien plus puissant qu'une complicité, bien plus fort qu'une simple connivence. Il est l'Ami, le double du roi. Ira-t-il jusqu'à se substituer à l'époux ? Guerrière ou amoureuse, la conquête est au centre de cette épopée.

" Elle s'appelle Anna. Elle est jolie. Elle le voit dans les yeux des garçons et dans l'eau du chenal. Elle ne ressemble pas aux jeunes filles des magazines, aux Parisiennes. On dit que là-bas, les filles ont des bottines à boutons ou des chaussures à hauts talons. Des robes de dentelle, des capes, des doubles jupes, des décolletés affolants. Des tailles étranglées et des hanches indécentes. On dit aussi qu'elles ont les lèvres peintes et les yeux enrubannés de fièvre. Ces yeux vous damnent... Paris ! Dieu merci, c'est loin. Le bout du monde. "
Quelque part en Bretagne, au début du XXe siècle, une toute jeune fille, Anna Gézégaël, vit dans l'imaginaire des récits fantasques de son grand-père. La guerre 14-18, en brisant son rêve de devenir institutrice, l'amènera à rejoindre le peloton des petites ouvrières, et la transformera en militante acharnée. Au risque de se perdre, elle aimera Josué Zelmann, un peintre russe ; seule, elle élèvera leur fils.

Au cœur de Gwenn Ran, le Pays Blanc, les marais salants de Guérande sont le domaine des paludiers qui s'acharnent à récolter l'or des marais, ce sel à l'odeur de violette.
Dans les années 70, le fragile équilibre de cet univers de ciel, de terre et d'eau est menacé par les projets du puissant promoteur immobilier Guillaume Carlin.
Les paludiers se mobilisent, s'organisent, la colère gronde, la " guerre du sel " menace...