De la mère aux épouses et aux amantes, toute l’œuvre d’Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cette « malédiction » sur laquelle il s’expliquait déjà dans Ma part d’ombre : « Ma mère m’a donné ce cadeau et cette malédiction : l’obsession ». C’est précisément le cœur de ce nouveau livre : l’obsession des femmes, sans lesquelles il se sent « désincarné ». La phrase d’ouverture, « Pour que les femmes m’aiment », énonce d’emblée le principe fondateur de la vie émotionnelle et créatrice d’Ellroy