A l'hiver 1914, après plusieurs mois de marche, des soldats se sont trouvés immobilisés dans des tranchées improvisées. De chaque coté, l'ennemei a pris un visage, celui d'un homme, comme vous. Comme vous et moi, à la moindre pause, il boit, il rigole. Bientôt, d'une ligne à l'autre, on s'envoie chocolat, cigarettes, on partage alcool et bières sans s'occuper de la couleur de l'uniforme, à l'Est comme à l'Ouest. Cette façon d'oublier la guerre, le temps d'un Noël(1914-1918), c'était aussi une façon de s'humaniser quand les ennemeis se retrouvaient frères. Un cri contre les offensives inutiles par des combattants valeureux qui n'en pouvaient plus