Ce procès intenté à soi même chacun devrait y procéder. Mais chacun n'a pas la verve et le talent de Jean d'Ormesson. Il nous réconcilie avec les bonnes manières, ah ! L'utilisation des couverts qui me rappellent des souvenirs, nous fait réfléchir sur l'existence de Dieu comme si nous y étions. Avec une pudeur cachée sous de l'outrance il témoigne de sa lutte contre les "isme ", totalitarisme, fascisme et extrémismes de tous bords. Il ne sera pas là pour ses funérailles qui auront lieu un jour, mais si moi je suis encore là, je m'habillerai en noir, comme il se doit. Et s'il n'est pas immortel comme écrivain ou comme membre de l'illustre académie, il le créditera dans le cœur de ses lecteurs. Merci, Jean d'Ormesson.