Encore un énième bouquin de fantasy, avec esthétique à l’avenant et grosse hache en couverture... Rien de bien nouveau sur la planète Imaginaire, en quelque sorte, sauf que l’auteur s’appelle Justine Niogret, qu’elle est française et déjà connue pour plusieurs nouvelles parues ici ou là. Un cahier des charges suffisant pour jeter un coup d’œil à la chose. Et là, stupeur. Le coup d’œil se change en minutes, puis en heures, et au moment où on se dit qu’il est temps de reprendre une gorgée de café, on s’aperçoit qu’on a laissé refroidir la tasse et que le bouquin en question est terminé.
Terminé ?
Vraiment terminé ?
Pas de trilogie en sept volumes de mille pages ?
Non non, Justine Niogret fait dans le court et le percutant. Chien du Heaume dépasse à peine les 200 pages, installe un décor minimaliste et s’attarde sur des personnages à la présence extraordinaire. Sans doute la meilleure surprise francophone de cette fin d’année.