Tout le monde connaît Arsène Lupin. Né au début du siècle dernier de l'imagination fertile de Maurice Leblanc, il a enchanté trois générations de lecteurs. Par le roman, le cinéma, la télévision, il ne cesse d'enfiévrer les imaginations. Réunissant en lui des qualités chères aux Français, la gouaille, l'audace, l'amour et le panache, il est sans doute, avec Cyrano
et d'Artagnan, le héros populaire le plus aimé du public. Mais qui était le mystérieux gentleman-cambrioleur ? Où est-il né ? Dans quelle famille ? Où a-t-il passé ses premières années ? De qui tient-il, qui lui a enseigné les talents multiples et prodigieux dont il fait preuve au cours de ses exploits ? Et comment est-il entré dans le monde mystérieux de l'aventure ?
C'est pour répondre à toutes ces questions, que des lecteurs de plus en plus nombreux ne cessaient de lui poser, que Maurice Leblanc a décidé d'écrire La Comtesse de Cagliostro dont Jean-Paul Salomé vient de tirer un grand film. À peine sorti de l'enfance, associé à une aventurière aussi inquiétante que fascinante, à qui il a sauvé la vie, Lupin cherche à découvrir un trésor caché dans un lieu tenu secret
depuis la Révolution française. Mais la comtesse, qui a bien l'intention de s'emparer la première du trésor, va se révéler la plus redoutable des adversaires en même temps que l'amante la plus passionnée. Fille, ou petite-fille, ou arrière-petite-fille - nous ne le saurons jamais - du célèbre Joseph Balsamo, qui prétendait au XVIIIe siècle avoir trouvé l'élixir de longue vie, la comtesse de Cagliostro a dû communiquer à Arsène Lupin son secret, puisque lui aussi semble posséder le don de l'éternelle jeunesse.
